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Technique asanas pranayama

LES ASANAS

Le terme yoga par sa racine sanscrite, désigne l’attelage, dans les textes en prose du Véda la signification de yoga devient tout effort méthodique qui se donne pour but : l’union de l’être individuel (jivâtman) avec le Principe suprême (Paramâtman).  Ce qui implique une unification des facultés physiques, psychiques, et intellectuelles de chacun. Le Yogi ou la Yogini est à la fois « uni » et « unifié » au Principe suprême. Les énergies de l’individu ainsi rassemblées, s’orientent vers un seul but, comme l’attelage qui va dans une seule direction.Grâce à la pratique régulière du yoga, l’individu d’aujourd’hui peut retrouver ou garder l’énergie, la joie de vivre et la santé par les asanas qui donnent la souplesse à la colonne vertébrale, calme notre mental et nos nerfs, relaxent les muscles, distribue l’oxygène, revitalise chaque organe.Pour le pratiquant de yoga prendre soin de son corps est un devoir sacré. La santé est un droit de naissance et souvent la maladie trouve place là où il a négligence ou méconnaissance de quelques règles de diététique de parfaite hygiène corporelle.Les asanas sont des prises de postures que le Kundalini Yoga propose en forme statique (comme tous les autres yoga) et aussi des postures dynamiques, qui enthousiasment souvent les plus jeunes d’entre nous. Son but est de mettre fin à l’agitation corporelle de façon stable et agréable. C’est le troisième membre de la définition de Patanjali, voir précisions sur wwwlechim.ch/patanjali.htmlQuelque soit l’asana il est important de détendre les muscles et de les échauffer avant tout exercice. Il est bon de choisir un endroit calme et sans courants d’air, et ne pas avoir mangé les 4 heures précédant la pratique. Ne pas avoir consommé d’alcool ou de drogues. Porter des vêtements amples, en matière naturelle, comme le coton qui permettent au corps de bouger facilement.
Pourquoi le yoga va réussir, là ou une simple gymnastique échouera ? C’est précisément parce que les étirements des muscles se font lentement progressivement en conscience en relâchant ceux-ci au lieu de les tirer ou les contracter. Chaque étirement repousse la limite connue de notre élasticité en s’assouplissant toujours davantage. Un étirement lent et progressif, en alliant la respiration, sur un muscle décontracté, entraine toute une série d’effets bénéfiques, le premier est d’en exprimer le sang surtout veineux. La circulation veineuse dépend non du cœur directement mais bien des contractions et décontractions des muscles qui en comprimant les veines, chassent le sang vers le cœur. L’étirement vide le muscle à fond, relâché il reprend son volume normal et « aspire » ainsi du sang frais qui le décrasse et le nourrit.Dans chaque asana, qui mobilise certains groupes de muscles il est important de les décontracter avant et pendant l’exercice. Plus la posture est maintenue avec une respiration lente et profonde plus l’étirement va croitre. Certaines visent à fortifier et assouplir le corps, d’autres à prendre conscienceparties précises du corps.Elles permettent d’accroitre la circulation de façon précise, d’étirer certains nerfs,  d’éliminer, active certaines glandes de notre système endocrinien. Toute asana crée un lien entre notre corps et notre esprit. Quand l’inconfort laisse la place au naturel, le mental se pose et fait  confiance au corps et nous met en contact avec notre Soi profond et notre flux d’énergie.
D’autres asanas vont s’effectuer en étant parfaitement immobile, la respiration souvent s’amplifie, les muscles contractés ne sont que ceux dont on ne peut se passer. Concernant les asanas assis en lotus, une bonne posture est celle que l’on peut maintenir sans efforts, longtemps en étant relaxé, et en mobilisant uniquement les muscles nécessaires. La posture devient parfaite lorsque l’effort pour la réaliser disparait et lorsque l’esprit se transforme en infini.
Yogi Bhajan disait que le Kundalini yoga est une science d’angles et de triangles, chaque angle par exemple agit sur un organe précisément. Par exemple, en levant les bras de 60° ceci travaille sur le cœur et les poumons, allongé au sol en levant les jambes de 30° cela travaille sur le centre du nombril. Quelques exemples de postures classiques :


Toute ces asanas confèrent au corps soit un sentiment  d’enracinement soit une ouverture du diaphragme, ou une libération des certains organes qui mènent à une libération de l’énergie.  La pratique de ces quelques exemples d’ asanasmaintient  un corps sain et fort, qui contribue à une approche équilibrée de l’entrainement de l’esprit. Elles permettent au mental de rester stable de rentrer en contact et en conscience avec certaines zones de notre corps et avec l’aide de la respiration, observer notre ressenti.
Les postures assis en lotus, (posture parfaite : Padmasana)  les pieds retournés sur le haut des cuisses,la colonne droite, stimule le système nerveux et une fois maitrisée, est très  confortable, elle favorise immédiatement l’ état de méditation.
Le temps de la posture est indiquée dans les kriyas par Yogi Bhajan et par votre professeur.
 

Après les séries de postures : Kriyas, il est essentiel de reposer le corps, même une courte relaxation est importante. C’est parce que le corps et l’esprit seront relaxés après l’éffort que celui –ci acceptera de recommencer d’autres exercices sans hésiter, avec plaisir. Ne négligez jamais cette partie de la pratique car elle est essentielle pour la continuité de votre pratique dans le temps. 
Voici un exemple de Kriya que vous pouvez pratiquer
Pour être parfaitement complète il faut savoir que les Asans ne sont qu’une partie du Yoga décrite par des textes anciens le plus réputé étant celui de Patanjali qui semble avoir vécu vers 500 ou 200 ans avant JC.
Le Texte suivant est extrait de wwwlechim.ch/patanjali.htmlLES YOGA SUTRAS (aphorismes) DE PATANJALI constituent la présentation la plus exhaustive de la philosophie du yoga.  Patanjali trace un chemin en huit étapes

ASHTANGA YOGA

le yoga des huit membres (ashta, huit, anga, membre), ou les huit piliers, étapes, du yoga.
"Tels des perles enfilées sur un fil, ils forment un précieux collier, un diadème de connaissance fulgurante. Comprendre leur message et le mettre en pratique permet la transformation de tout l'être en une personne hautement cultivée et civilisée, rare et bénéfique." (Sri B.K.S. Iyengar) 

 1/ Les cinq Yamas, l'éthique, moyens habiles, ou actions justes, grandes lois universelles, non liées à l'époque ou au lieu. Ils témoignent du respect de soi-même et d'autrui et initient à cette dimension fondamentale qu'est la compassion, l'amour inconditionnel et universel. Brièvement résumées, ces cinq règles de vie sociale comprennent.
  • Ahimsa : La non-violence, le respect et la protection de toute vie.
     
  • Satya : La vérité, la parole juste, allant de la vérité à l'abstention de tout bavardage futile, source trop souvent ignorée d'agitation mentale.
     
  • Asteya : Le respect de la propriété d'autrui, allant jusqu'à ne pas s'approprier ce qui ne nous a pas été donné.
     
  • Brahmacharya : Pour l'homme du monde, une conduite sexuelle consciente et respectueuse établie dans une relation à long terme. Pour le renonçant, l'abstinence complète, destinée à transcender l'énergie sexuelle en énergie spirituelle.
     
  • Aparigraha : La sobriété, c'est-à-dire les vœux de ne pas consommer plus que ses besoins et de s'abstenir de ce qui trouble l'esprit, comme les drogues, dont l'alcool. A ce chapitre et pour notre époque, le maître vietnamien Thich Nhat Hanh ajoute la modération dans ces médias qui envahissent notre vie (internet, presse, radio, télévision, etc).
Exprimés différemment, les cinq yamas recoupent donc notre décalogue. Ils se résument en "Vie simple, pensée élevée".

2/ Les cinq Niyamasqualités personnelles à retrouver en soi. Début de maîtrise de l'esprit ou mental.
  • Saucha : Pureté (de la pensée, des actes, des actions).
     
  • Santosa : Contentement. Désire tout ce que tu as et tu auras tout ce que tu désires.
     
  • Tapas : Feu de la discipline qui consume notre vieille nature obscure et ignorante. Ardeur spirituelle, intrépidité joyeuse sur la voie.
     
  • Svadhyaya : Étude de soi à travers les textes sacrés, pour retrouver son maître intérieur.
     
  • Isvara Pranidhana : Abandon à Ishvara, Dieu ou conscience suprême.
Ces deux premières étapes instaurent un début d'apaisement du mental en nous permettant de vivre consciemment passions et instincts sans plus en être les jouets. Notre vie devient vertueuse (non au sens moral mais dans la mesure où nous apportons du bien).

3/ Asanales postures, qui purifient le corps pour en faire un bon serviteur plutôt qu'une source de tourments et qui ramènent l'esprit, si souvent ailleurs dans l'espace et le temps, dans l'ici et maintenant de la réalité des sensations. Que ce corps redevienne le temple de l'esprit. 

4/ Pranayamapurification de prana, l'énergie, par le biais de la respiration et de l'attention. Mais une respiration autrement plus puissante et subtile que celle qui nous habite ordinairement et caractérisée par de très longues apnées; et une attention sans commune mesure avec celle que nous connaissons, capable de réveiller et d'harmoniser les énergies dans tout l'être.
 
5/ Pratyahara, retrait ou maîtrise des sens. Ces cinq premières étapes allègent considérablement, mais pas totalement encore, les contraintes du monde extérieur pour nous permettre de plonger avec infiniment moins de distractions à l'intérieur de nous-même. De nombreux voiles du mental sont tombés, laissant poindre toujours plus l'Homme authentique.
Les cinq premières étapes décrites jusqu'ici constituent la phase évolutive, solaire, Ha. Elles font culminer l'être au sommet de ses possibilités d'action. La phase involutive, lunaire, Tha, peut alors être abordée plus radicalement avec les trois dernières étapes. Le corps est le fondement de notre croissance spirituelle (Ha). Mais non sa fin. Continuez à vous élever toujours plus vers la joie suprême, celle de l'âme (Tha)". (AmritDesai).

La quête de la connaissance illuminante, de la paix et de la joie se poursuit dès lors à travers:

6/ Dharana, la concentration, décrite comme un flot de conscience toujours plus continu sur l'objet d'attention choisi, qu'il soit souffle (le plus fréquemment), flamme de bougie, mantra (répétition d'une syllabe - OM par exemple - ou d'une sentence sacrée), perceptions sensorielles (images, contacts, sons, odeurs, goûts), sensations émotionnelles ou psychiques, ambiances intérieures, pensées, centres d'énergie, ou autres.Ainsi concentrée, l'attention rencontre de moins en moins de fluctuations. Celles-ci sont toujours plus courtes et toujours plus vite repérées. 
Quand la concentration ne connaît plus de distractions elle devient :

7/ Dhyana, méditation. A ce stade, l'observateur est encore conscient de lui-même. Il garde la notion d'une séparation, d'une dualité entre l'observateur et l'observé. La méditation s'approfondissant, l'esprit accède à un nouvel état, samyama, la perception directe, irradiation de la conscience mentale par la lumière de la spiritualité, qui offre la réalisation que toute chose s'apparente à la même Énergie créatrice, que nous ne sommes pas des individus séparés, isolés, que nous participons de manière à la fois insignifiante et essentielle au jeu de l'Univers. L'ego est alors pratiquement aboli, de même que les imprégnations du passé (vasanas).

Un être neuf se profile pour naître, ou plutôt renaître, à sa nature originelle, parfaite. La métamorphose sera parachevée au cours de l'ultime étape :


8/ Samadhipurification définitive du mental, libération des contraintes de ce monde, union à Ishvara (Dieu) ou au Tout, connaissance suprême (antidote de l'ignorance, cause première de la souffrance), nirvana, bonheur hors de toute cause ou conditionPaix, Joie, Harmonie véritables. 
Patanjali souligne dès le début du chapitre dédié à la Sadhana, la pratique, que pour s'y engager avec succès il convient d'avoir déjà abordé le développement de trois qualités regroupées sous le terme de :
Kriyayoga
  • La discipline (tapas), en rapport avec la volonté.
  • L'étude profonde des textes de sagesse relatifs au yoga (svadhyaya), en rapport avec la sagesse.
  • L'abandon à Isvara, Dieu ou Conscience suprême (isvara pranidhana), en rapport avec les émotions.
Pratique sur laquelle nous insistons également en Kundalini Yoga, pour Yoga Bhajan la sadhana est la discipline, l’attitude et la maîtrise. Elle permet de nettoyer le subconscient, de se connecter au Soi.
Universel, c’est une experience personnelle, nécessaire qui permet d’intégrer ces vérités spirituelles ancestrales.
Dans la sadhana vit le sadhu
Dans la sadhana pleut le nectar de l’amour de Dieu
Dans la sadhana viennent les bénédiction de Simran,
La conscience et la compréhension Divine.
Dans la sadhana se trouve la méditation du Raja Yoga.
Dans la sadhana se voit la gloire de Dieu.
Dans la sadhana s’expériement l’Infini
La sadhana est la méditation quotidienne du Sadhu
Oh yogi ! Devenez un avec Dieu !
YOGI BHAJAN
Les mudras sont des « sceaux », des »gestes »par exemple :
pouce et index en contact : Gyan Mudra, le sceau de la connaissance
pouce et majeur en contact : Shuni Mudra, le sceau de la patience
pouce et annulaire en contact : Surya ou Ravi Mudra, le sceau du soleil, de la vie
pouce et auriculaire en contact : Buddhi Mudra, le sceau de la clareté mentale.
Ces mudras contribuent à l’action de l’asana et du banda. Ils activent certains points énérgétiques et symboliques, attirent l’attention sur ce point précis.





Lors des asanas il se produits des : Bandhas qui sont des contractions musculaires naturelles. Les Bandhas pratiqués avec un contrôle correct de la respiration protègent le corps de la pression qui peut s’exercer sur le thorax ou l’abdomen.
Le Jalandahara Bandha est une contaction qui allonge le cou par exemple l’arrière du cou avce la pratique de la chandelle. Cette contraction régule le flux sanguin du cœur et du cerveau en massant la thyroide.Mula Banda : Mula signifie : racine, origine ou fondation et Banda contraction. C’est l’exercie de la contraction du plancher pelvien. (souvent indiqué aux femmes après un accouchement).  Cet exercice est régulièrement pratiqué en le Kundalini Yoga, avec une respiration spécifique à un moment précis de l’asana, pour un but bien identifié.La fermeture du cou : Jalandhar bandh
La fermeture du diaphragme : Uddiyana bandh
La fermeture racine : Mulband ou Mulabanda
Le terme de Kriyas est utilisé pour des rituels d’ablutions ou des séries de postures. Les rituels de d’ablutions sont le nettoyage soit des cavités nasales, de l’estomac, des intestins, des yeux, des poumons.
Les kriyas sont en Kundalini Yoga des suites de postures rythmées ou statiques, avec une respiration précise. Yogi Bhajan qui a divulgé ce yoga dans les années 1960 aux Etats Unis, nous a transmis une foulle de ces pratiques que chaque professeur ou enseignant de kundalini yoga reconnu par la fédération, va respecter scrupuleusement. En effet ces suites de postures sont établies de façon à faire travailler soit un organne comme les poumons ou la colonne vertébrale, ou certaines glandes. Généralement le professeur lors de la pratique indique l’orientation et le but de la série.
Séries que l’on peut retrouver sur cette adresse :
http://www.pinklotus.org/-%20Kundalini%20Yoga%20kriyas%20english.htm
également sur le site de la Fédération Française de Kundalinin Yoga :
http://www.kundalini.fr/spip/spip.php?article121




Ce OM contient tout ce qui a été avant nous, est pendant notre vie, et sera après notre vie. Il est l’essence de l'univers entier. C'est le Mantra des mantras 
Vous trouverer de magnifiques interprétations du OM par ce yogi professeur de chant : Patrick Torre sur son site ainsi que des précisions à ce propos.http://yogaduson.free.fr/pages/articleom.htmlA
En Kundalini Yoga, nous utilisons le son ONG (gurmukhi) qui correspond au OM le ONG compose l’Adi Mantra
Qui s’écrit comme suit : ONG NAMO GURU DEV NAMO.
Nous chantons ce mantra à chaque début de séance de kundalini yoga trois fois. Ce mantra est la première action créative, il nous recentre dans notre identité la plus élevée. C’est le mantra qui nous relie à la chaine d’or, c’est-à-dire l’étincelle intérieure de la kundalini qui passe entre chaque pratiquant, de l’enseignant à l’élève, du maître à l’enseignant, du cosmos et de Dieu au maître. En chantant ce mantra nous nous harmonisons, et nous permet d’être de plus en plus réceptifs aux messages du corps, du mental et de l’intuition.
Le ONG symbolise l’énergie créatrice, elle provoque une implication sans attachement. Cette syllabe est différente du OM en ce sens qu’elle est énergie et pas relaxation.
Le EK est le sigle qui se trouve dans ce cercle de l’affiche du Festival Francophone



Par cette pratique c’est l’être qui est célébré, dans la méditation, en apprenant à dire son mantra, on apprends à croire, à être. La pratique du mantra est une célébration de la création, la célébration de l’être, de la joie pure en recevant la vie comme un don. Nous parvenons à cette célébration, en raisonnance avec l’univers, dans la méditation avec mantra, immobile, nous contactons notre profond.
Traditionnellement le disciple reçoit un mantra d’un maître, de cette communication privée particulière, sacrée, entre ces deux être nait cette étincelle qui renforce la chaine d’or de générations en générations. Il est répété pendant une periode et un temps déterminé, par exemple 31mn pendant 40 jours. L’esprit se trouve face cette répétition au niveau des sons, de la vibration, de l’action de la langue sur certains points précis dans la bouche. Cette répétion du mantra agit sur plusieurs plan corporels, mental, et modifie notre état de conscience.
Il participe comme les asanas à la maîtrise des vagues de la pensée de l’esprit.

LE PRANAYAM(A)

Chacun de nous a pu observer comment notre souffle est modifié en fonction de notre état psychique, la peur, la joie, la détente, l’inquiétude. Nos émotions affectent donc la qualité de notre respiration. De façon consciente nous pouvons aussi réguler notre mental et nos humeurs en calmant notre souffle et notre rythme cardiaque, et par la respiration influer sur notre état mental. C’est toute la science de la respiration.
Le prânâyâma est considéré comme la plus haute forme de purification. C’est le quatrième membre du yoga définit par Patanjali.
Le prana : la force de vie, ayam : l’expansion.
Le pratiquant à chaque suspension du souffle que l’on appelle le prânâyâma s’entraine à étirer son inspir, ses rétentions et son expir. L’entrée du souffle est pûraka et la sortie recaka. Les textes plus récents utilisent l’expression « emplir la jarre » kumbhaka.
Un autre exercice consiste à stoper l’inspir ou l’expir à n’importe quel moment.
Le kundalini yoga, propose une foule de prânâyâmas, et insiste sur les rythmes d’inspir, d’expir et de rétention, avec une posture ou souvent avec une méditation, assis en lotus. Le temps de chaque prânâyâma est souvent indiqué par la récitation d’un mantra, le nombre de récitations ou prânâyâma peut être compté à l’aide d’un mala (colier ou bracelet de perles) ou en comptant sur ses phalanges si possible, en fonction de l’asana.
La respiration simple et naturelle consiste à laisser le ventre gonfler à chaque inspir, et rentrer le nombril à l’expir.
En Kundalini Yoga nous pratiquons surtout la respiration longue et profonde, les rétentions, et la respiration du feu, et aussi parfois l’expir en canon, la respiration sifflée, le Sitali pranayam avec la langue recourbée en forme de U, Sitkari pranayam la respiration entre les dents, la respiration langue complètement sortie, et Vatskar pranayam où nous buvons l’air par de petites gorgées, en l’amenant uniquement dans les poumons pas dans l’estomac.
Nous pouvons également inspirer ou expirer par une narine choisie.

La respiration longue et profonde est la première des techniques à maitriser. Cette respiration utilise la pleine capacité des poumons, en amenant respectivement l’air dans ses trois loges : abdominale, poitrine, et claviculaire. A l’expir le chemin est inverse.
Pour la pratiquer : s’allonger dans un endroit calme, portez votre attention sur votre ventre au niveau du nombril, vous pouvez poser la main gauche sur le ventre et la droite sur la poitrine pour bien sentir les mouvements.
Pour la première respiration abdominale, prennez une respiration lente et longue, en laissant votre ventre se relâcher et gonfler. Pour expirer ramenez le nombril vers votre colonne et expirez bien complètement. De cette façon vous détendez le muscle du diaphragme qui sépare l’abdomen de la poitrine.Ce diaphragme en forme de dôme, à l’inspir de cette façon s’applatit et donne de l’espace supplémentaire aux bas des poumons.
Pour la respiration thoracique, asseyez-vous droit, et garder le diaphragme immobile. Sans bouger l’abdomen, inspirer encore doucement et longuement, en utilisant les muscles intercostaux, vous pouvez placer les mains sur le bas des côtes et sentir combien celles-ci souvent à votre inspir.
Pour la respiration claviculaire, toujours en posture assise, contractez le nombril vers l’intérieur, et gardez l’abdomen tendu. Soulevez la poitrine sans inspirer, et inspirez doucement en gonflant les épaules et les clavicules, expirez doucement en gardant au maximun la poitrine levée.
Chaque étape de la respiration est prposée de façon distincte, et si vous combinez les trois vous obtenez la respiration longue et profonde complète.
Les bénéfices de cette respiration sont nombreux :
Cela calme et relaxe le système nerveux, accroit le flot du prana (énergie), nettoie les toxines des poumons, stimule la prodution d’endorphines, stimule la sécrétion de l’hypophyse, irrigue le cerveau, nettoie le sang, donne la capacité à gérer la négativité, le stress, l’impatience.

La rétention de la respiration, signifie relâcher les muscles du diaphragme, des côtes et de l’abdomen, c’est-à-dire suspendre la respiration plus que la bloquer.
Exercice  de rétention à l’inspir :
Inspirez profondément, amenez l’attention sur les côtes et clavicules, élevez légèrement vos côtes, et maintenez. Détendez les épaules, la gorge, le visage, rentrez le menton. Laissez un calme profond vous envahir, si vous ressentez le besoin d’expirer, au contraire, inspirer encore un petit peu plus.
Exercice de rétention à l’expir :
Expirez complètement en tirant le nombril vers l’arrière, soulevez le diaphragme vers le haut ainsi que le bas de la poitrine. Gardez la colonne droite, le menton rentré et à l’expir ne pliez pas les côtes vers le bas cela couperait l’action du diaphragme. Laissez un calme pronfond vous envahir, si vous ressentez le besoin d’inspirer, expirez un petit peu plus tranquillement en confiance.
Les bénéfices de ces rétentions sont :
Le reconditionnement progressif du système nerveux, augmente notre confiance en nous, calme nos peurs. La rétention du souffle sur l’inspiration, élève temporairement la pression sanguine, sur l’expiration l’abaisse. Travaille sur notre système parasympathique.
Avec un peu de pratique, quand cela devient confortable et paisible vous pouvez expérimenter un sentiment particulier de paix intense, immense une union avec l’infini, l’univers. Vous pouvez expérimenter shuniya, c’est le degré zéro, à ce moment tous les pouvoirs peuvent prévaloir à travers vous, et en même temps vous devenez zéro. Tout irradie de vous.

La respiration du feu ( agni pran ) est une des respirations de base en Kundali Yoga. Elle accompagne les asanas et les médiattions, sa maitrise est primordiale pour en bénéficier pleinement. Elle est rythmée, assez rapide et garde un rythme constant. L’inspir et l’expir sont équivalents et sans pause, par le nez sauf exeption. La respiratio du feu est activée par le pompage du nombril et du plexus solaire. A l’inspir les muscles du haut de l’abdomen se relachent, le diaphragme s’allonge vers le bas, la poitrine reste décontractée et suit le cycle respiratoire.
Tous les muscles qui n’ont pas besoin d’être contractées doivent restées relâchés.
La respiration du feu n’est pas une hyper ventilation. Ce n’est pas une respiration complète non plus qui viendrait de l’estomac, elle vient du plexus solaire. Faites bien attention à garder un même souffle entre l’inspir et l’expir, écoutez votre souffle et ajuster les temps.
Les bénéfices de la respiration de feu  sont :
De libérer les toxines des poumons, muqueuses,vaisseaux et autres cellules. Cela accroit la capacité pulmonaire et accroît notre force vitale. Renforce également notre système nerveux, notre chakra du nombril, notre endurance physique. Réajuste l’équilibre entre les systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Réduit les impulsions addictives nourriture, drogues… Agit sur notre système immunitaire.
Exercice de respiration du feu :
Asseyez vous en posture du lotus colonne doite, laissez le ventre gonfler sur l’inspir et rentret sur l’expir et trouvez votre rytme, régulier. Si vous vous étouffez ralentissez votre respiration en gardant un temps identique inspir, expir. Commencez par 1 à 3 mn puis inspirez profondément et expirez. Puis recommencez un autre cycle. Progressivement augmentez votre temps de pratique.
La respiration en alternant les narines : (nadi sodhan)
Cette pratique est simple et en même temps très puissante, je propose de garder la main gauche en gyan mudra, pouce et index en contact les autre doigts droits, posée sur le genou gauche. La main droite qui permet d’obturer la ou les narines se sert du pouce droit et de l’annulaire, si vous gardez l’index sur le point entre les sourcis, cela vous permet d’activer ajna chkra et de rapprocher cette verticelité de celle de votre colonne.
Respirer par la narine gauche est associé à l’énergie purifiante apana associé à l’énergie lunaire, l’énergie raffraîchissante, calmante, sensible, ampathique, la capacité de synthèse, par le canal : Ida.
Respirer par la narine droite est associé à l’énergie nutritive prana associé à l’énergie solaire réchauffante, à la vigueur, la concentration, l’action, le raisonnement, par le canal : pingala.
Les bénéfices de cette respiration alternée :
Elle permet d’enraciner et à la fois d’intégrer, elle purifie les nadis : ida et pingala, elle active le fonctionnement du cerveau en équilibrant les deux hémisphères, elle crée rapidement un sentiment de calme et d eprofondeur, harmonise le corps et le mental.

La respiration en canon : se pratique en mettant la bouche en forme de O la pression du souffle est dans les joues et et passe sur la langue, les joues ne sont pas gonflées, mais suivent le souffle sans exagération.
Cette respiration est souvent employée pour un expir d’un coup en canon.

La respiration segmentée : est le fait de diviser les moments d’inspir de rétention d’expir et de rétention à nouveau avec le souffle. Ces moments peuvent être divisés de façon égales ou pas, avec un début et une fin de segement bien distinct.

Exemples de partique :
4 temps d’inspiration égaux et un temps d’expiration : agit sur la guérison, élève et donne de l’énergie.
4 temps d’inspir égaux et 4 temps d’expir égaux : donne de la clareté, de la vigilance, de la présence et vivacité mentale,

La respiration du lion :
Se pratique la langue tirée au maximum, , c’est une respiration puissante qui se situe au niveau du haut de la poitrine et de la gorge. Elle nettoie les toxines, raffaichit et fait travailler le chakra de la gorge.

La respiration siflée : agit sur la circulation sanguine, la thyroide, et la parathyroide, accroit la capacité pulmonaire.
Mettre la bouche en petit O et inspirer en produisant un sifflement aigu, expirer par le nez. L’inverse est aussi possible.

La respiration en sitali pranayam : cette respiration est très rafraichissante, et relaxante. Aide à baisser la fièvre, et à mieux digérer.
Il s’agit de recourber la langue en forme de U et inspirer dans le creu formé et expirez par le nez. On peut respirer soit avec une respiration du feu ou lente et profonde. Il est possible de ressentir un gout amer sur langue au début c’est un signe d’élimination des toxines dans le corps.

La respiration en sitkari pranayam : est utilisée pour nettoyer et stimuler les fonctions glandulaires. Se pratique en respirant entre les dents, machoire fermée.

La respiration en vatskar pranayam : dans cette respiration, nous buvons l’air par petits coups par la bouche pour l’amener dans les poumons uniquement.
Exemple : inspirer en buvant l’air par 8 fois, et expirer longuement par le nez.

Lexique des mots utilisés dans ces chapitres :
Apana : force d’élimination du corps.
Asana : posture physique et mentale.
Ida : le nadi qui se termine par la narine gauche.
Mantra : man : esprit et tra : projection, paroles de médiation aidant à concentrer l’esprit dans une direction en activant certains points d’cuponcture situées dans la bouche.
Mala : colier de perle avec généralement 108, 54 ou 27 perles enfilées sur un fil de soie, une seule est plus grosse et symbolise le guru , le pompon lui symbolise le lotus aux mille pétales.
Nadis : canaux par lesquels circule le Prana. Il en est décompté 72 000, dont 72 majeurs car vitaux. Le centre du nombril : situé à deux pouces en bas du nombril, il est aussi le point de départ des 72 000 nadis.
Pingala : le nadi qui se termine par la narine droite.
Prana : la force de vie subtile, énergie.
Pranayama : prana : souffle et yama : maîtrise c’est l’art de réguler l’énergie corporelle par une respiration consciente et diverse.
Sushmuna : nadi central, par lequel monte la kundalini.
Yogi  ou yogini : celui ou celle qui emprunte la voie du yoga.